moulin de Gémages

Pas terrible le temps de ce 10 et 11 novembre mais, rien ne nous arrête, direction le moulin de Gémages.
Jamais fréquenté ce lieu et d’ailleurs, rarement fréquenté les réservoirs en général à l’exception d’un séjour dont je garde un excellent souvenir au lac de Malaguet.

Arrivé ce samedi en fin de matinée sous la pluie et un vent modéré… accueil chaleureux par Monsieur Iannaconne père et le chien du moulin.
Nous prenons possession de la chambre d’hôte réservée, très sympa et retournons manger un morceau (tout en croisant le chien) dans le lodge avec les pêcheurs du matin et Yvan Iannaccone, connu en tant que responsable pêche des lieux.
Repas très agréable durant lequel nous assistons à un véritable déluge de flotte à l’extérieur… arg !

Un café, le temps semble vouloir faire un effort pour nous éviter la noyade direct… nous sortons nous équiper sur la terrasse couverte ou le chien attend peinard que la pluie cesse totalement pour aller se balader.
Nous attaquons par le petit étang le plus proche du lodge ou une golde de petite taille chope mon imitation de chironome montée la veille dès le premier lancé… et une arc au deuxième… ça commence plutôt pas mal.

Ma chère et tendre compagne aura plus de mal… cela fait longtemps qu'elle a pêcher et elle éprouve quelques difficultés à retrouver ses marques : courage !
Le chien est ravi et il se balade autour de la pièce d’eau en émettant quelques joyeux jappements … enfin on croit.

Je pique encore quelques poissons dans ce plan d’eau puis décide de monter sur le haut de la propriété… parait qu’elles sont plus grosses.
Le chien me suit, je crois qu’il m’aime… par contre, les coups de feux des chasseurs aux alentours déclenchent chez lui des successions d’aboiement qui pourraient devenir un peu pénibles… mais bon.

Je m’applique donc sur cette autre plan d’eau, plus grand, à balancer mon train de chiros bien en ligne… tout se passe bien, il ne pleut pas trop et le vent est avec moi.

Les truites, elles, sautent dans tous les sens, un vrai feu d’artifice… d’après Yvan, c’est à cause de la période de fraie, les hormones sont en plein boulot… celles du chien, vu l’âge qu’il semble avoir, ne doivent plus être qu’un vague souvenir, ce qui ne l’empêche pas maintenant de gueuler quasi sans discontinuer………………… commence à m’gonfler ! 
Je prendrai trois autres poissons avant la nuit, plus belles que les premières et sacrément batailleuses.


Nous rentrons, douche, resto ( bof), nuit douillette et le lendemain matin je retourne seul au bord de l’eau… enfin seul… le chien lui ne m’a pas perdu de vue !
...oups !
Je ne serai vraiment pas performant ce matin : plus d’une heure et demie au streamer en essayant à tous les niveaux sans une tape !!!... mauvais quoi.

Le chien, lui, aboie en permanence en faisant le tour de l’étang… mais quand j’écris « en permanence », c’est vraiment en permanence, tout le temps, en continue, sans s’arrêter quoi !
A la moindre truite qui saute, le moindre oiseau qui piaille, la bagnole qui passe sur la route pas loin et évidement à chaque coups de fusil, fréquents en ce dimanche matin d’automne ou nos amis chasseurs, fébriles de la gâchette, tirent sur tout c’qui bouge du moment que ça porte des poils ou des plumes !

Mais le pire dans l’histoire, c’est que c’est à côté de MOI qu’il aime gueuler !!!... les autres pêcheurs, y s’en fout !
Je ferai une arc en me remettant au chiro… pour sauver l’honneur.

... ouaf.
J’sais pas quoi penser de cette histoire… j’me demande si je ne vais pas mettre un contrat sur la tête de ce chien…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire